Revers en prolongation du Canadien à Long Island: un point, c’est mieux que rien

À cheval sur la huitième place, le Canadien devra se battre jusqu’à la fin de la saison afin de défendre sa qualification en prévision des séries éliminatoires. Dans pareil cas, chaque point vaudra son pesant d’or.
Considérant qu’il a comblé un déficit de deux buts en troisième période, pour pousser les Islanders en prolongation, on peut affirmer que le Tricolore a récolté un gros point à Long Island dans ce revers de 4 à 3. Deux, ç’aurait été mieux. Mais un, c’est mieux que rien.
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En raison de la défaite des Sénateurs aux mains de l’Avalanche, ce point a permis aux Montréalais d’en retranché un sur la priorité de ses voisins de la capitale fédérale, détenteurs du septième rang.
Les Maple Leafs ont également donné un coup de main au Tricolore en ayant le meilleur sur les Rangers.
Les Blue Jackets, pour leur part, ont récolté un point en s’inclinant en prolongation face aux Panthers.
Résultat des courses : ce matin, le Canadien a deux points d’avance sur les Islanders et les Rangers au huitième rang du classement de l’Association de l’Est.
Toujours poursuivis
Plus tôt cette semaine, Alexandre Carrier affirmait que ses coéquipiers et lui se trouvaient toujours dans le camp des « poursuivants ». Il n’avait pas tout à fait tort.
Sauf que dans l’état actuel des choses, cinq équipes courent après les Montréalais.
Dans le règne animal, le Tricolore serait passablement bas dans la chaîne alimentaire.
Par conséquent, il faut avoir les nerfs solides pour survivre soir après soir. Des nerfs qui s’endurcissent à force de vivre ce type de situation.
Le Canadien est-il assez fort dans ce domaine pour tenir le coup pendant les 14 derniers matchs du calendrier ? La façon dont il est revenu de l’arrière lors de ses deux derniers matchs démontre qu’il progresse dans la bonne direction.
Mardi, il a comblé deux déficits d’un but en troisième période pour finalement l’emporter 6 à 3. Hier, c’est un retard de deux buts qu’il a comblé lors des 20 dernières minutes.
Gallagher inspirant
En raison de cette course effrénée, il y a déjà quelques semaines que le Tricolore dispute des matchs avec un enjeu et une intensité s’apparentant à ceux des séries éliminatoires. Une réalité qui permet à Martin St-Louis et ses adjoints de savoir sur quels soldats ils pourront miser si son équipe parvient à confirmer sa qualification.
Au-delà des Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Lane Hutson, qui produisent des points avec une belle régularité, il y a ceux qui sont prêts à se sacrifier pour la cause.
Brendan Gallagher n’a pas raté un seul match en dépit du décès de sa mère, il y a deux semaines. S’il n’en avait pas parlé, personne ne s’en serait rendu compte, tellement il joue de façon inspirée. Et le voilà qui marque l’un des buts les plus importants de la saison.
David Savard, qui a bloqué huit tirs, Josh Anderson, qui applique une pression de tous les instants, même s’il patine sur une seule jambe et Joel Armia, dont le poignet gauche l’empêche de décocher des tirs, sont des exemples dignes de mention.